Il n’est plus possible d’ignorer les éclairages que nous apportent les neurosciences sur notre fonctionnement le plus intime, il n’est plus possible de ne miser que sur des modèles organisationnels, théoriques et abstraits
pour satisfaire l’ambition de vouloir contenir l’ensemble de la réalité managériale d’une organisation, quelle qu’elle soit, quelle que soit sa taille. Il n’est plus possible de ne pas tenir compte qu’en tout état de cause
tout passe par le cerveau : les informations, la réflexion, les émotions, les sensations, la mémoire… et peut-être bien d’autres choses encore. Dans leur conception comme dans leur réalisation, il ordonne les savoirs, les expériences et les ressentis. Il médiatise notre relation au monde et déve-loppe des compétences – les nôtres – dont nous profitons manifestement sans les connaître vraiment, ce qui constitue un étrange paradoxe.
Mais ce paradoxe est chaque jour un peu plus dépassé car les chercheurs en neurosciences commencent à entrevoir une partie de la complexité qui se joue dans nos crânes en appuyant leurs découvertes sur des données préci-ses et la mise en évidence de structures spécifiques. Ils sont même en mesure maintenant de traduire cette complexité en des termes qui ouvrent sur une pragmatique nouvelle. Les résultats de leurs travaux franchissent les murs de leur laboratoire et de plus en plus d’ouvrages sont aujourd’hui
disponibles. Cependant, dans un jeu de miroirs qui ne connaît pas de limites, le fonctionnement du cerveau ne peut être lui-même appréhendé qu’au travers d’autres cerveaux. C’est dire que la connaissance, en l’espèce, pose des problèmes de toute nature, y compris philosophiques.
pour satisfaire l’ambition de vouloir contenir l’ensemble de la réalité managériale d’une organisation, quelle qu’elle soit, quelle que soit sa taille. Il n’est plus possible de ne pas tenir compte qu’en tout état de cause
tout passe par le cerveau : les informations, la réflexion, les émotions, les sensations, la mémoire… et peut-être bien d’autres choses encore. Dans leur conception comme dans leur réalisation, il ordonne les savoirs, les expériences et les ressentis. Il médiatise notre relation au monde et déve-loppe des compétences – les nôtres – dont nous profitons manifestement sans les connaître vraiment, ce qui constitue un étrange paradoxe.
Mais ce paradoxe est chaque jour un peu plus dépassé car les chercheurs en neurosciences commencent à entrevoir une partie de la complexité qui se joue dans nos crânes en appuyant leurs découvertes sur des données préci-ses et la mise en évidence de structures spécifiques. Ils sont même en mesure maintenant de traduire cette complexité en des termes qui ouvrent sur une pragmatique nouvelle. Les résultats de leurs travaux franchissent les murs de leur laboratoire et de plus en plus d’ouvrages sont aujourd’hui
disponibles. Cependant, dans un jeu de miroirs qui ne connaît pas de limites, le fonctionnement du cerveau ne peut être lui-même appréhendé qu’au travers d’autres cerveaux. C’est dire que la connaissance, en l’espèce, pose des problèmes de toute nature, y compris philosophiques.
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